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Date de création : 08.12.2006
Dernière mise à jour :
14.12.2025
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Parashat Hayé Sarah – 5775 Yéhouda Moshé Charbit
בס״ד
PARACHAT HAYE SARAH
Suite au sacrifice de son fils, Sarah Iménou rend l’âme. Elle était âgée de cent vingt sept ans. Avraham cherche donc un tombeau pour enterrer sa femme et se dirige vers Efrone afin d’acquérir le tombeau de Mahpéla, qu’Efrone lui cède pour 400 shekels. Par la suite, Avraham enjoint son serviteur Eliézer à partir vers Harane, la terre natale d’Avraham, à la recherche d’une femme pour son fils Yitshak. Une fois sur place, Eliézer sollicite l’aide d’Hakadoch Baroukh Hou qui l’oriente vers Rivka. Après avoir convaincu la famille de Rivka, Éliézer ramène la jeune fille auprès de son maître. Ainsi, Rivka devient la femme de Yitshak. La paracha se conclut par le décès d’Avraham Avinou à l’âge de cent soixante-quinze ans.
Dans le chapitre 24 de Béréchit, la torah raconte la discussion entre Avraham et son serviteur avant que ce dernier s’apprête à partir chercher une femme à Yitshak :
לז/ וַיַּשְׁבִּעֵנִי אֲדֹנִי, לֵאמֹר: לֹא-תִקַּח אִשָּׁה, לִבְנִי, מִבְּנוֹת הַכְּנַעֲנִי, אֲשֶׁר אָנֹכִי יֹשֵׁב בְּאַרְצוֹ׃
37/ Mon maître m’a fait jurer en disant : « Tu ne prendras pas une femme pour mon fils, parmi les filles du Cananéen, dans le pays où j’habite. »
לח/ אִם-לֹא אֶל-בֵּית-אָבִי תֵּלֵךְ, וְאֶל-מִשְׁפַּחְתִּי; וְלָקַחְתָּ אִשָּׁה, לִבְנִי׃
38/ Si tu ne te rends pas vers la maison de mon père, et vers ma famille, et tu prendras une femme pour mon fils ».
לט/ וָאֹמַר, אֶל-אֲדֹנִי: אֻלַי לֹא-תֵלֵךְ הָאִשָּׁה, אַחֲרָי׃
39/ J’ai dit à mon maître : « Peut-être la femme n’ira t-elle pas derrière moi ? »
מ/ וַיֹּאמֶר, אֵלָי: יְהוָה אֲשֶׁר-הִתְהַלַּכְתִּי לְפָנָיו, יִשְׁלַח מַלְאָכוֹ אִתָּךְ וְהִצְלִיחַ דַּרְכֶּךָ, וְלָקַחְתָּ אִשָּׁה לִבְנִי, מִמִּשְׁפַּחְתִּי וּמִבֵּית אָבִי׃
40/ Il me dit : « Hachem, devant lequel j’ai marché, enverra Son ange avec toi, et fera réussir ton voyage, et tu prendras une femme pour mon fils, de ma famille, et de la maison de mon père.
מא/ אָז תִּנָּקֶה מֵאָלָתִי, כִּי תָבוֹא אֶל-מִשְׁפַּחְתִּי; וְאִם-לֹא יִתְּנוּ לָךְ, וְהָיִיתָ נָקִי מֵאָלָתִי׃
41/ Alors tu seras quitte de mon serment lorsque tu seras allé vers ma famille et s’ils ne te la donnent pas, tu seras quitte de mon serment. »
מב/ וָאָבֹא הַיּוֹם, אֶל-הָעָיִן; וָאֹמַר, יְהוָה אֱלֹהֵי אֲדֹנִי אַבְרָהָם, אִם-יֶשְׁךָ-נָּא מַצְלִיחַ דַּרְכִּי, אֲשֶׁר אָנֹכִי הֹלֵךְ עָלֶיהָ׃
42/ Je suis venu aujourd’hui vers la fontaine et j’ai dit : « Hachem, le Dieu de mon maître Avraham, si, je T’en prie, Tu fais réussir mon chemin sur lequel je marche ».
….
Notre paracha raconte la lourde mission qu’Avraham confie à son serviteur Éliézer, celle de trouver une femme pour son fils Yitshak. Évidemment les critères d’Avraham sont strictes et il impose à son serviteur d’aller vers la famille de son maître, à ´Harane, pour trouver une épouse idéale. Pour le guider et l’orienter dans sa mission, Hakadoch Baroukh Hou accompagne Éliézer et met en scène les miracles qui le mèneront à Rivka. Le voyage même du serviteur d’Avraham est surnaturel.
En effet, sur le verset 42 que nous avons cité, Rachi explique sur le mot « הַיּוֹםaujourd’hui » : « Aujourd’hui je suis sorti, aujourd’hui je suis arrivé, de là nous apprenons que « la terre a sauté » vers Éliézer » . Le Sfat Emet (année 643), ainsi que beaucoup d’autres, se demandent quelle est la nécessité de ce miracle ? Qu’apporte t-il de particulier? N’aurait-il pas pu voyager normalement et atteindre sa destination un peu plus tard?
Une seconde question attire notre attention. Il s’agit de l’attitude même d’Avraham vis-à-vis de son serviteur. Effectivement, sur le verset 39, Rachi fait un commentaire surprenant: « Éliézer avait une fille et cherchait une excuse pour qu’Avraham lui dise de se tourner vers lui pour qu’il marie sa fille à Yitshak. Mais Avraham lui dit: » mon fils est béni, et tu es maudit; le maudit ne peut s’unir au béni » ».
Éliézer est le descendant de ´Ham et plus précisément de son fils, Canaan sur lequel, Noa’h a dit « maudit soit Canaan, le serviteur du serviteur de ses frères il sera ». La malédiction de Noa’h est donc transmise à Éliézer qui se voit maudit. À ce titre, Avraham refuse de marier Yitshak à sa fille. Même si le raisonnement d’Avraham se comprend, son attitude reste difficile à saisir. Comment comprendre que l’homme qui caractérise la bonté ait un tel discours envers son fidèle serviteur? Pourquoi ne pas refuser sa fille de façon plus « respectueuse » sans mentionner le défaut héréditaire et humiliant d’Éliézer?
Évidemment Avraham ne cherche pas à nuire à son serviteur et son attitude révèle un objectif bien plus profond. Tentons de comprendre ce qui se cache derrière ces évènements grâce aux éclaircissements de Rav Friedman (cf chvilé Pin’has).
Avraham est un tsadik, et l’essentiel de sa vie consiste à transmettre la connaissance de Dieu aux hommes. Il se consacre à ramener les gens qui l’entourent du mal qui les habite vers le bien divin. À ce titre, se trouve à ses côtés, son plus fidèle serviteur, celui à qui, il a le plus transmis ses connaissances. Il s’agit d’Éliézer. Voyant l’investissement intense de ce dernier, Avraham espère le voir progresser vers des sphères saintes. Toutefois il constate avec tristesse, qu’aussi grande soit sa motivation, la malédiction de Canaan pèse toujours sur ses épaules. Avraham se trouve confronté à un problème de taille. Pourquoi cette malédiction persiste t-elle, pourquoi le progrès de son serviteur, sa volonté de se rapprocher d’Hachem, ne suffisent pas à effacer cette trace de son ascendance ?
Avraham avinou comprend alors que tous les efforts qu’avait fournis Éliézer ne suffisaient pas encore à le rendre « béni ». Il fallait une étape supplémentaire. Pour comprendre cela, Avraham se réfère à la malédiction même prononcée par Noa’h « maudit soit Canaan, le serviteur du serviteur de ses frères il sera ».
Le Sfat Émet (cf année 649) note dans cette phrase la clef permettant de s’extraire des paroles de Noa’h. Il s’agit de prendre les mots de Noa’h comme un conseil ! Canaan, ainsi que ses descendants sont maudits. Quel comportement doivent-ils adopter pour se racheter ? « le serviteur du serviteur de ses frères il sera ». En clair, ils doivent faire preuve de la plus grande des soumissions.
Dans cet objectif, Avraham déniche l’occasion de sauver Éliézer. Lorsqu’il demande à ce dernier d’aller chercher une femme pour Yitshak, il comprend qu’Éliézer attend quelque chose d’Avraham, il aimerait que sa fille soit l’heureuse élue. Avraham comprend quelle sera la déception d’Éliézer en cas de refus et choisi de lui faire franchir une étape primordiale. Il cherche à créer un état de soumission absolue. C’est pourquoi, non seulement il refuse, mais plus encore, il le fait de façon douloureuse. Il lui rappelle son état si triste, celui là-même qu’Éliézer cherche à fuir depuis des années. Par cela, il pousse Éliézer à prouver sa dévotion envers Hachem. Deux options se présentent. La première consisterait à baisser les bras, considérant que tous les efforts accomplis n’avaient servis à rien dans la mesure où il demeurait toujours maudit. La seconde, serait d’opter pour la poursuite acharnée de sa quête, alors même que cette dernière semble officiellement perdue d’avance. Ce second choix pour lequel opte Éliézer consiste finalement à accepter les ordres, à se soumettre au plus haut point, en faisant fi de toute ambition. Ce stade est celui que vise Avraham pour son serviteur, et la répercussion de se dernier va être extraordinaire.
Pour comprendre plus précisément ce qui se produit, Rav Friedman apporte un éclaircissement supplémentaire. En effet, un midrach bien connu enseigne que la lettre aleph (première de l’alphabet) s’est plainte devant Hakadoch Baroukh Hou. Étant la première de toute, elle revendique son droit à être celle par laquelle la création du monde débute. Or, dans les faits, le premier mot de la torah commence par un beth (Béréchit…). Hachem lui répond alors de ne pas s’en faire, car l’intégralité du monde n’a été créée que pour la torah, et bientôt les bné-Israël allaient recevoir cette torah. Lors de ce don, le premier mot qu’entonnera le maître du monde, celui qui se tiendra au sommet des dix commandement sera « אנכי je suis (Hachem ton Dieu…) » qui commence bien par la lettre aleph.
Toutefois, un second midrach semble apporter une approche différence et explique que si le monde n’est pas créé en commençant par la lettre aleph, c’est parce que cette dernière initie le mot « ארורא malédiction », tandis que la lettre beth est celle par laquelle le mot « ברכה bénédiction » commence. C’est pourquoi cette dernière semblait convenir davantage à l’entame de la création du monde.
Ces deux explications de nos sages, bien qu’à priori contradictoires, sont finalement complémentaires. À savoir qu’en effet, la lettre aleph connote la malédiction, mais cela n’est plus vrai une fois que la torah est donnée ! Car par la force de cette dernière, un changement radical s’opère, celui de réparer le mal, celui d’élever le monde au point que Dieu affirme dans le premier midrach qu’une fois la torah donnée, le aleph perdra toute notion de malédiction et atteindra la même niveau de bénédiction que le beth, créateur du monde. Ainsi, le Créateur, ne voulait pas commencer le monde par aleph qui représente le mal, avant que la torah soit donnée, car sans cette dernière, il est impossible de supprimer la malédiction. Mais lorsque la torah fait son apparition dans le monde, alors le aleph supplante le beth, il entame les paroles divines « אנכי je suis (Hachem ton Dieu…) » !
Or nos sages enseignent (cf talmud traité Yoma, page 28b) qu’Avraham a accompli toute la torah de son propre chef, et Éliézer, son serviteur, l’a suivi dans cette démarche, il a pérennisé l’étude de son maître ! Ce cheminement est celui qui va opérer un changement fulgurant chez Éliézer. En effet, ce dernier, lorsque Rivka est retournée annoncer à ses parents la venue d’un émissaire d’Avraham pour la marier avec son fils, va vivre l’expérience de supprimer les traces de la malédiction qui l’infecte. Car à cet instant précis, Éliézer se soumet intégralement à son maître, il efface l’ambition de marier sa propre fille à Yitshak, il s’assujettit au point de respecter parfaitement la phrase de Noa’h « le serviteur du serviteur de ses frères il sera » !
Dès lors, la torah caractérise et officialise le changement. Lavane, le frère de Rivka sort et dit à Éliézer : (chapitre 24, verset 31)
וַיֹּאמֶר, בּוֹא בְּרוּךְ יְהוָה; לָמָּה תַעֲמֹד, בַּחוּץ, וְאָנֹכִי פִּנִּיתִי הַבַּיִת, וּמָקוֹם לַגְּמַלִּים
Il dit : « viens, béni d’Hachem, pourquoi te tiens-tu debout dehors, alors que j’ai vidé la maison et que j’ai fait de la place pour les chameaux ».
Le zohar (section chéla’h page 158a) explique que cette phrase a été insérée par un ange dans la bouche de Lavane. Car en effet, elle cache une explication extraordinaire. Le second mot « בּוֹא viens » est composé des lettres beth-vav-aleph. La lettre vav en hébreu est celle de l’association, elle se traduit généralement par la conjonction de coordination « et ». À ce titre, elle joue ici le rôle de liaison des deux lettres qui l’entourent, à savoir aleph-beth. En ce sens où l’ange connote ici que lorsque Lavane s’adresse à Éliézer, il le désigne comme étant celui qui a opéré l’alliance de la lettre beth avec la lettre aleph ! Il est celui qui a supprimé la malédiction du aleph et l’a alignée avec la bénédiction du beth ! Il devient le « בְּרוּךְ יְהוָה béni d’Hachem » !!
L’ange poursuit et lui explique ce qu’il est entrain de vivre. Il dit alors « לָמָּה תַעֲמֹד, בַּחוּץ pourquoi te tiens-tu debout dehors » ? L’ange interpelle Éliézer, lui demandant pourquoi son attitude est distante, pourquoi se considère t-il toujours comme maudit et reste-il donc à l’écart, tel un esclave. Cet état n’est plus le sien car « וְאָנֹכִי פִּנִּיתִי הַבַּיִת j’ai vidé la maison ». Cette phrase peut également se lire « אָנֹכִי פִּנִּיתִי הַבֵּית » qui se comprendrait comme le « אָנֹכִי je suis (Hachem ton Dieu…) » a vidé le « בֵּיתbeth » ! Par cela, Éliézer comprend que la force de la torah qu’il a prise sur lui, ce fameux aleph par lequel débutent les dix commandements, a chassé le beth initial. Éliézer subit la même évolution que la lettre aleph au lendemain du don de la torah, il sort de la malédiction pour entrer dans la bénédiction. C’est pourquoi, l’ange termine son allocution en disant « וּמָקוֹם לַגְּמַלִּים la place pour les chameaux ». Le mot « גְּמַלִּים » a la même racine que le mot « גומלים » qui fait référence aux actes de bonté. Ainsi, il explique par là, que cette attitude qu’il a apprise d’Avraham son maître, l’accueil permanent d’invités, l’aide constante qu’il prodiguait aux autres, a contribué par le biais de sa soumission ultime et de son respect absolu des mitsvot, à son affranchissement total !
Ce développement va nous permettre de répondre à la première question que nous avons laissée en suspend, celle de savoir en quoi le miracle du « saut de la terre » tel que l’explique Rachi était-il nécessaire.
Dans le traité chabbat (page 88a) Rachi explique qu’avant que la torah soit acceptée par les bné-Israël, la terre était inquiète de leur éventuel refus. Et lorsque finalement ils l’ont acceptée, elle s’est tu. Ce texte nécessite explication.
Nos sages expliquent qu’il s’agit de la malédiction qui a frappée la terre lorsqu’Adam Harichone a fauté. Dieu déclare alors « ארורה האדמה maudite soit la terre ». Une des conséquences de cette malédiction se trouve dans le nom initial donné à la terre d’Israël. Avant que les juifs en prennent possession, elle se nommait Canaan ! Elle portait le nom de la personne même qui a vécu la malédiction de Noa’h ! La terre, depuis la faute originelle a été souillée et n’exprimait pas son caractère béni, mais au contraire, elle était maudite ! C’est pourquoi, la terre espérait tant que les bné-Israël accepte la torah, car par cela, lorsque les bné-Israël viendront s’y installer, la torah qu’ils étudieront supprimera l’essence négative de la terre. De même que le aleph qui connote la notion de « ארורא malédiction » se voit placé au sommet des dix commandements une fois que la torah est donnée, de même, la terre portant les marques de la malédiction se voit alors bénie lorsque les bné-Israël acceptent la torah !
Ce qui se produit chez Éliézer devient maintenant compréhensible. À savoir que les mots de Rachi doivent se comprendre de la façon suivante : « Aujourd’hui je suis sorti » du stade de la malédiction et « aujourd’hui je suis arrivé » dans le cadre de la bénédiction ; « de la nous apprenons que la terre a sauté » ! À savoir que de même que la terre est sortie de la malédiction « ארורה האדמה maudite soit la terre » grâce au « אָנֹכִי je suis (Hachem ton Dieu…) » des dix commandements, de même Éliézer a subi ce saut, cet avènement, en devenant lui-même béni !
Combien est grand le pouvoir de la torah, combien de changement peut-il opérer chez ceux qui l’étudient ! Personne ne peut entrevoir les merveilles que recèle notre sainte torah, ce cadeau si précieux qu’Hachem nous a offert. À nous de saisir la merveille qui est à notre portée et de n’avoir de cesse de l’étudier !
Chabbat Chalom.